La carrière d’Andrew dans les finances publiques remonte à sa nomination en tant que Directeur adjoint de l’Unité d’analyse budgétaire de l’ancien ministère des Finances en 1993. En 2001, il a été nommé Directeur général adjoint et chef du Bureau du budget, puis par la suite, chef de la Division des Finances publiques qui est responsable de la planification des dépenses et du conseil stratégique. Au sein de la Trésorerie nationale sud-africaine (Trésor public), Andrew a été notamment responsable de la mise en place d’un cadre de dépenses à moyen terme en 1998, puis a dirigé la réforme ultérieure du processus budgétaire. Il a exercé les fonctions de tout premier chef du Centre consultatif technique du gouvernement (GTAC) et continue à conseiller sur des questions de finances publiques tout en travaillant à l’Université du Cap.
À la fin de l’Apartheid et suite à la publication de la Constitution de 1996, l’Afrique du Sud devait mettre en œuvre une « Répartition équitable des recettes » entre le gouvernement national, les provinces et les municipalités. Afin de fournir les services sociaux et les infrastructures indispensables, l’Afrique du Sud avait besoin d’adopter une vision à plus long terme sur ses finances publiques dans le cadre d’une refonte complète du système budgétaire et des priorités de l’État. La mise en place d’un cadre de dépenses à moyen terme (CDMT) constituait un élément clé de cette réforme.
La réforme qui était plus qu’une compilation budgétaire différente, comprenait une approche plus consultative de la planification des dépenses, la mise en place d’un Comité ministériel sur le Budget, des examens minutieux des dépenses, l’engagement avec le conseil des ministres et une plus grande transparence dans la publication des informations budgétaire et la présentation des rapports sur le décaissement de fonds et les résultats de la prestation des services. En novembre 1997, le Parlement a approuvé le premier énoncé de la politique budgétaire à moyen terme sud-africaine et en février 1998, le premier Budget de l’État, accompagné des prévisions du CDMT ministériel de trois ans, a été publié.
Andrew se souvient de l’enthousiasme marqué pour cette réforme au sein d’une nouvelle administration, à un tournant de l’histoire de l’Afrique du Sud, ainsi que des défis organisationnels et techniques que l’adoption du CDMT a dû relever.
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