Dialogue sur les Politique - Gestion des passifs éventuels post COVID-19
La gestion de la trésorerie publique (actifs financiers explicites) et de la dette publique (passif financier explicite), sous leur forme intégrée ou séparée, peut être considérée comme une tâche de longue date de la gestion des finances publiques dans son domaine principal, la gestion de la dette publique, avec la gestion transversale des risques, qui s’est progressivement imposée depuis les dernières crises financières comme un outil important pour quantifier les objectifs de gestion de la dette et de la trésorerie.
Cependant, la gestion (ou la mauvaise gestion) des passifs éventuels (explicites ou implicites) au-delà de l’administration centrale et/ou des administrations publiques, avec ou sans gestion des risques sous-jacents, a conduit de nombreux pays à faire l’objet d’un examen minutieux et à faire l’objet d’une publicité négative en conséquence. Les défis imposés par la COVID-19 dans la gestion des finances publiques au niveau mondial au cours des deux ou trois dernières années peuvent justifier que l’on revienne brièvement sur la description des passifs de l’État, dont les passifs éventuels font partie, et sur la manière dont ils diffèrent d’une catégorie à l’autre.
Par le biais de ce Dialogue sur les Politiques sur la gestion des passifs éventuels post COVID-19, CABRI visait à documenter les pratiques récentes et en cours dans deux pays d’Afrique de l’Est en plus d’une série d’études de cas précédemment produites par CABRI sur les pratiques de gestion des passifs éventuels en Afrique de l’Ouest (en examinant un certain nombre de pays) et en Afrique australe (uniquement l’Afrique du Sud). Les enseignements clés sur la manière de renforcer les structures/cadres juridiques, institutionnels, quantitatifs, de suivi et d’information de la gestion du passif éventuel ont été partagés avec les gestionnaires de la dette publique en Afrique.