Les passifs éventuels deviennent une source importante de risques budgétaires, exacerbés par l'impact financier de la pandémie COVID-19. Dans plusieurs cas, l'incapacité à se préparer à de tels risques a conduit à des augmentations importantes de la dette publique et le coût de la dette évince désormais d'autres services publics essentiels. Même si des progrès ont été réalisés dans la gestion et le suivi des passifs éventuels, les risques que posent les passifs éventuels se sont accrus. La mesure dans laquelle des garanties ont été émises pour des projets d'infrastructure, ainsi qu'une gouvernance faible, une mauvaise supervision et des décisions politiques coûteuses ont entraîné une augmentation des coûts, des délais de livraison prolongés des projets connexes et l'incapacité des institutions publiques à remplir leur mandat ou obligations financières. Les renflouements et les injections de capitaux pour soutenir les institutions publiques en détresse financière sont devenus la norme. Même avec les renflouements, les problèmes persistent en raison de l'absence / ou de la lenteur des réformes, ce qui entraîne un besoin supplémentaire de renflouements qui contribuent à l'augmentation du fardeau de la dette publique. Cet événement d'apprentissage et d'échange entre pairs est allé au-delà des modalités opérationnelles de gestion des passifs éventuels, pour comprendre les enjeux de la détérioration des bilans des institutions publiques et les défis auxquels les pays sont confrontés dans la gestion des passifs éventuels. L’événement a offert aux praticiens des ministères des finances et du budget et des institutions publiques choisies en Afrique l’opportunité de partager et d’apprendre des expériences de leurs pairs et, le cas échéant, appliquer les leçons tirées dans leur propre pays.
Les risques que représentent les passifs éventuels et les PPP pour les budgets nationaux en Afrique pendant la pandémie de COVID-19
Programme
(310,62 KO)
Risques que représentent les passifs conditionnels pour les budgets nationaux
(3,38 MO)
Les pratiques de la gestion des passifs conditionnels en Afrique de l'Ouest
(4,231 MO)
Presentation - Anthony Julies
(615,758 KO)
Presentation - Dr Ulwodi Wafula
(505,883 KO)
Presentation - Rodolphe Bance
(751,602 KO)
Discussion Paper
(310,46 KO)
Talking Points - Neil Cole
(390,576 KO)