CABRI est heureuse d’annoncer un cours sur la modélisation financière des industries extractives, prévu pour septembre, dans les bureaux du Secrétariat de CABRI en Afrique du Sud.
Comme l’a fait remarquer l’Africa Progress Panel, entre autres, les industries pétrolières et minières jouent des rôles considérables dans l’économie de nombreux pays du continent. L’aptitude des gouvernements à examiner les conditions offertes par les multinationales et à les soumettre à une analyse financière rigoureuse, est indispensable à la bonne gestion financière publique.
Ce cours de 5 jours, qui fait suite à une première séance lors du Dialogue politique de CABRI sur la gestion des recettes provenant du secteur des industries extractives tenu au Ghana en avril, permettra à des fonctionnaires d’un certain nombre de pays d’examiner leurs options en matière d’intégration d’une telle capacité d’analyse financière au sein de leurs institutions. De nombreuses questions seront abordées, notamment, comment réaliser avec succès les prévisions des recettes publiques dans le sillage de la volatilité persistante du marché, identifier et combler les écarts fiscaux possibles, évaluer la juste valeur des participations publiques vendues à des entreprises privées et soumettre de nouveaux marchés potentiels à une analyse rigoureuse selon une série de scénarios du marché et de l’industrie différents. En bref, le cours, donnera aux gouvernements africains une feuille de route leur indiquant comment parvenir à se doter du même pouvoir analytique que celui des multinationales avec lesquelles ils négocient l’accès aux ressources naturelles de leur pays.
Les méthodologies adoptées suivent le standard de modélisation financière FAST (Flexible, Acurate, Structured and Transparent, ou, Flexible, Précise, Structurée et Transparente), largement utilisé dans le secteur des services financiers, qui permet aux modèles d’être évalués par les pairs et la création d’une base de connaissances entre les agences au sein du gouvernement. La société de conseil OpenOil, la partenaire technique, a déjà dispensé une telle formation aux gouvernements de la Mauritanie et de la Côte d’Ivoire et à des fonctionnaires originaires de plusieurs autres pays africains, tels que la Sierra Leone et Madagascar, qui développent actuellement des modèles financiers de projets d’industries extractives dans leur pays en utilisant cette approche.
Le cours se déroulera en anglais et en français. Tous les documents sont octroyés sous licence de droits d’auteur Creative Commons, ce qui signifie que les délégués pourront librement diffuser les connaissances acquises et utiliser les compétences et les méthodologies de l’atelier au sein de leur agence.