Au début des années 2010, un certain nombre de gouvernements africains ont profité des faibles taux directeurs et des conditions budgétaires et monétaires accommodantes pour émettre des euro-obligations sur les marchés internationaux financiers. Le fort appétit pour ces obligations illustrait la confiance des investisseurs envers les marchés et les risques de crédit africains. Au cours des 8 à 9 prochaines années, les gouvernements africains seront confrontés à un mur d’échéances, et ce, dès 2024. Le refinancement de cette massive dette d’euro-obligations, qui devra être remboursée tout en faisant face à des passifs conditionnels et autres passifs cachés croissants, sera le principal défi auquel feront face les gouvernements.

Au cours de cet engagement du réseau, CABRI, en collaboration avec le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), examinera comment les gouvernements africains abordent la reconduction, le refinancement de la dette et les risques budgétaires liés aux émissions d’euro-obligations.