Ashveena Gajeelee, Directrice des programmes à CABRI, était l’une des spécialistes de la réunion-débat sur la redevabilité qui s’est tenue dans le cadre du programme de l’USAID pour son cours de renforcement de la GFP/RC. Cette réunion-débat a eu lieu le mercredi 26 février au centre de formation de l’USAID à Pretoria.
Le cours « Renforcement de la GFP/RC » a introduit le personnel de l’USAID aux concepts et composantes essentiels des systèmes de gestion des finances publiques (GFP) et de redevabilité envers les citoyens (RC). Les participants s’instruisent sur les fonctions de base de la GFP et de la RC et examinent les outils d’évaluation, de conception et de mise en œuvre des programmes de développement des capacités de GFP et de RC. Ce cours aide les participants à identifier les approches « les mieux adaptées » et contextuellement appropriées pour intégrer les activités de GFP et de RC dans le portefeuille de la mission/de l’office.
Parmi les participants figuraient des membres très divers du personnel de l’USAID, des agents de la gouvernance démocratique et de la croissance économique, en passant par des experts des offices de l’USAID en matière de santé et d’éducation, ainsi que des experts de l’Office des programmes et des spécialistes de la gestion financière.
Le groupe de spécialistes qui comprenait Baly Mourad, directeur régional de la FSVC (The Financial Services Volunteer Corps) a été animé par Thomas Solomon, conseiller en gestion des finances publiques de l’USAID. Le groupe de spécialistes s’est concentré à la fois sur les défis, l’importance d’établir des écosystèmes de redevabilité et le rôle du gouvernement. Le rôle des partenaires du développement et de la société civile a été particulièrement étudié ainsi que les relations antagonistes entre les parties prenantes.
Ashveena Gajeelee a donné une vue d’ensemble du travail de CABRI avec les ministères africains des Finances dans la mise en œuvre des réformes budgétaires ; de l’importance des échanges entre pairs parmi les pays ayant un contexte économique similaire ; et, de l’approche unique de CABRI dans la résolution de problèmes, déterminée par le contexte local.
Les discussions avec les participants ont porté sur :
- les moyens de consolider la collaboration entre les acteurs gouvernementaux et non étatiques afin d’améliorer la transparence et l’obligation de rendre compte de l’utilisation des ressources publiques, le rôle de la société civile ainsi que la mise en place institutionnelle et l’approche innovante qui a fonctionné en Afrique ;
- l’importance de renforcer les programmes de redevabilité envers les citoyens et les diverses approches qui peuvent améliorer la transparence et la confiance ; les mesures qui peuvent être prises pour améliorer la confiance entre le gouvernement et la société civile ;
- l’utilisation de la technologie pour faciliter le partage des informations entre le gouvernement et la société civile, des exemples d’applications réussies de la technologie au sein des gouvernements, le préalable à une utilisation réussie des données et de la technologie.