Notre dernier atelier pour le Programme sur le renforcement des capacités en matière de GFP en Afrique, organisé en collaboration avec CABRI, vient d’avoir lieu à Johannesburg du 11 au 13 décembre 2017. Des équipes représentant le Ghana, le Liberia, le Nigeria, la Sierra Leone, l’Afrique du Sud, la Gambie et le Royaume du Lesotho ont participé à ce programme.
À l’occasion de cet atelier, chacune des sept équipes de pays a présenté son énoncé de problème initial, son diagramme cause-effet, ses progrès enregistrés au cours des six derniers mois, sa collaboration avec les parties prenantes clés, ses principales réalisations, ainsi que ses prochaines étapes. Cet exercice a été suivi par une série de commentaires et de questions de chacune des autres équipes de pays. La qualité de dialogue de fond, la perspicacité des questions, le respect mutuel et la camaraderie dans la salle étaient un vrai bol d’air frais. On avait peine à croire que ce groupe de personnes ne s’était rencontré qu’une seule fois auparavant à l’occasion d’un atelier organisé en mai 2017. On est loin des ateliers similaires où les participants sont souvent physiquement présents mais mentalement absents.
Sur la période de sept mois, ces équipes ont obtenu des résultats concrets. Elles ont augmenté les recettes, augmenté le nombre de rapports, préparé des budgets en temps voulu, réduit les arriérés, bénéficié d’une autorisation politique plus étendue, augmenté la collaboration avec les ministères, départements et organismes, recueilli davantage de preuves sur leurs problèmes, suivi des formations plus ciblées, gagné le soutien de leur ministre, et formé de nouveaux réseaux de pairs en dehors de leur pays. Un sentiment profond de fierté, de joie et d’autonomisation dominait lors des présentations de chaque équipe. Ce travail, elles l’ont fait toutes seules, sans qu’aucun consultant ou expert externe ne leur dise quoi faire. Cela m’a rappelé les propos de Nadim Matta lors de notre première Conférence ODD en 2014. Pour lui, le succès, c’est quand votre équipe joue toute seule sur le terrain et que vous êtes sur la touche en train de l’encourager. Mon expérience au cours des deux derniers jours, c’était exactement ça. Les équipes de BSC et de CABRI se sont contentées d’écouter les équipes de pays parler du processus qu’elles avaient suivi, des résultats qu’elles avaient obtenus et de la façon dont elles souhaitaient poursuivre ce travail. C’était leur heure de gloire, pas la nôtre.
Vous pouvez regarder les observations finales de Matt Andrews,
Ainsi que les commentaires de l’agent d’autorisation de l’équipe de la Sierra Leone,
Et de l’agent d’autorisation de l’équipe du Royaume du Lesotho.
Nous mettrons prochainement en ligne les présentations, photos et vidéos des équipes de pays. Restez à l’écoute !
Remarque : Ce blog a été initialement publié sur le site Web du programme Building State Capability (BSC) du Centre pour le développement international (CID) de l'Université d’Harvard